Ce hameau est situé le long de la vallée du Mas. Il compte une douzaine d’habitants à l’année.
On peut apercevoir au cœur du hameau un bénitier. Situé à mi-chemin entre le Mazoyer et Antraigues il servait à bénir les défunts du Mazoyer (le hameau en amont dans la vallée). Ainsi il se situait à mi-chemin entre le Mazoyer et Antraigues.
Autrefois le Mas s'appelait le "Mas des Landes", d'où le nom "Mazélande" pour la rivière, qui s'appelait aussi la "Lande" ou la "Lende".
Au début du XXème siècle on pouvait compter 25 enfants qui fréquentaient l’école du hameau.
Comme nous pouvons retrouver ce mode de vie dans les campagnes alentours, la population vivait en autonomie. Une habitante du Mas, qui a bien connu la vie telle qu’elle était autrefois dans le hameau, nous a raconté : on s’investissait beaucoup dans le travail agricole, on se nourrissait des produits de la ferme : pommes de terre, légumes de jardin, châtaignes, noix, pommes et aussi bien sûr la viande du petit troupeau de moutons et les volailles de la basse-cour. Les habitants produisaient du seigle pour fabriquer leur pain, et cultivaient des vignes pour faire leur vin. Beaucoup de femmes travaillaient dans les moulinages, comme au Brugeas à deux kilomètres en aval du hameau. L’argent rapporté de l’usine leur permettait d’améliorer la qualité de vie, bien précaire, et pour certains (les plus chanceux) de pouvoir faire des achats à la grande foire d’Antraïgues. A cette époque, l’ambiance au village était bien vivante. Rythmé par les parties de boules sur le pont, les parties de belote et les veillées : chacun à son tour recevait ses voisins chez lui, les soirées étaient ainsi animées et chaleureuses durant les longs mois d’hiver. La solidarité tenait une grande place entre les habitants du Mas.
Pour les amoureux de la nature et de la randonnée, un sentier balisé et entretenu passe par le Mas. On pourra trouver dans ce hameau quelques gîtes d’hébergement qui témoignent de l’activité touristique de la région.